lundi, décembre 26, 2005

Greenpeace’s Flying Circus in Antarctica

Depuis quelques jours, les médias occidentaux sont innondés de rapports provenant de Greenpeace et de Sea Shepherd et concernant leurs exactions pour harceler les baleiniers japonais en Antarctique. Le plus incroyable dans cette histoire, c’est que ces deux ONG accusent les baleiniers japonais d’essayer de les percuter alors que, de toute évidence, ce sont EUX qui agressent les navires nippons.

Il ne fait aucun doute qu’il s’agit là d’une habile campagne médiatique consistant à se montrer en victimes afin de s’attirer la sympathie de l’opinion publique internationale et de donner une image négative des baleiniers japonais. En fait, les gens de Greenpeace et de Sea Shepherd me semblent être des fanatiques et avoir perdu la tête. Je veux bien comprendre que l’on soit contre la chasse à la baleine, mais de là à aller risquer sa vie et celle des autres dans ce genre d'actions...

Personnellement, je crains que quelque chose de tragique n'ait lieu dans les jours qui viennent, surtout au vu de l’attitude belliqueuse de Sea Shepherd. Il suffit de lire les communiqués de presse de cette ONG (http://whale100000.org/) pour se rendre compte qu’ils sont très aggressifs et prêts à tout. J’espère que Greenpeace et Sea Shepherd auront une panne qui les forcera à rentrer chez eux avant de commettre quelque chose d’irréparable.
..lire la suite>>

dimanche, décembre 04, 2005

L'adoption du moratoire

Revenons sur les circonstances dans lesquelles le moratoire sur la chasse à la baleine a été adopté par la Commission baleinière internationale en 1982. Avant tout, il faut savoir que les pays membres de la CBI, à sa création en 1948, étaient au nombre de douze et pratiquaient tous la chasse à la baleine. C'est la raison pour laquelle la gestion de la chasse a été fortement influencée par les intérêts de l’industrie baleinière mondiale au sacrifice de la conservation des cétacés jusqu’en 1972.

Le nombre de ces pays membres est resté relativement stable, entre douze et seize, de 1949 à 1978. Cependant, entre 1978 et 1982, il est brutalement passé de seize à trente-neuf. La majorité des pays qui ont rejoint la CBI durant ces quatre années n’a jamais pratiqué la chasse baleinière. Certains comme Antigua ou Sainte Lucie, sont des micro-Etats que les ONG anti-chasse auraient "recrutés". En effet, Greenpeace et d'autres organisations auraient payé les frais d’adhésion et de déplacement de ces pays, et placé à la tête de leurs délégations des sympathisants tels que le Colombien Francisco Palacio pour Sainte Lucie ou le Français Jean-Paul Fortom-Gouin pour Panama. Le but de cette opération de recrutement est simple : obtenir les trois quarts des votes nécessaires à l’adoption du moratoire sur la chasse à la baleine.

L’objectif sera rempli en 1982, malgré l’avis défavorable du comité scientifique de la CBI. Cependant, comme le prévoit l’article V de la Convention internationale pour la réglementation de la chasse baleinière, la Norvège, le Japon, l’URSS et le Pérou feront objection à cette décision, la rendant ineffective pour leurs ressortissants. Les Etats-Unis d’Amérique vont alors faire pression sur le Japon pour qu’il retire son objection et accepte le moratoire. Cela va se faire grâce à deux amendements appelés "Pelly" et "Packwood-Magnusson", qui prévoient respectivement des sanctions commerciales et une annulation progressive sur deux ans des quotas de pêche alloués aux pêcheurs japonais dans la zone d’exclusivité économique américaine. Cette menace va forcer le Japon à accepter l’accord Murazumi-Baldridge en novembre 1984 et ainsi retirer son objection.

On peut donc constater que le camp anti-chasse a utilisé divers subterfuges pour arriver à ses fins : "achat de votes", pressions économiques...
..lire la suite>>