samedi, mars 31, 2007

"L'amour des baleines" de Greenpeace - 9 et 10

La série de Greenpeace s'est conclue jeudi dernier (le 29 mars). Les deux derniers épisodes emmènent les reporters de Greenpeace, Ivan Rigual et Koinuma Yuki à Zamami (département d'Okinawa). Là, ils rencontrent un pêcheur à la retraite, M. Miyahira Hideaki qui leur explique que les baleines avaient quasiment disparu des eaux au large de cette île dans les années 1950. Depuis, les baleines ont recommencé à augmenter et une industrie de tourisme baleinier (whale-watching) s'est développée à Zamami.

L'objectif principal d'Ivan et de Yuki, c'est d'aller voir des baleines, chose qu'ils font dans le 10e et dernier épisode. Après ça, ils font le point sur ce que les rencontres et découvertes qu'ils ont faites durant ces 10 semaines leur ont apporté. Ce qu'ils retiennent, c'est que les Japonais n'ont pas tous la même relation avec les baleines : certains les mangent, d'autres préfèrent les regarder. Il faut noter qu'ils évitent de porter un jugement sur la premiere catégorie. C'est une bonne chose. Toutefois, on peut regretter que de nombreux aspects socioculturels de la chasse à la baleine au Japon aient été ignorés ou abordés de façon très superficielle.

Le site devrait continuer d'exister, malgré la fin de la série.

P.S. :
Suite de l'affaire concernant la venue au Japon d'un navire de Greenpeace, l'Esperanza. Il semble que le syndicat des marins japonais ait reussi à faire pression sur l'agent que Greenpeace avait mandaté pour remplir les procédures d'entrée dans le port de Tôkyô. Résultat, l'Esperanza reste au large du Japon et l'événement "portes ouvertes" que Greenpeace prévoyait d'y organiser a été annulé. La porte-parole de l'ONG, Sara Holden aurait critiqué les autorités japonaises, dénonçant ce qu'elle appelle une "atteinte à la liberté d'expression".

Pourtant, il semble que plusieurs membres de leur équipage, notamment la chef d'expédition Karli Thomas et le capitaine Frank Kamp, soient présents sur le territoire nippon où ils ont tenu une conférence de presse. Ils organisent également une intervention de deux de leurs membres demain (le 1er avril), dans un restaurant de Yokohama. La liberté d'expression de Greenpeace au Japon ne semble donc pas particulièrement menacée.

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